9 novembre 2016
infographie open data transport
Le Cerema est actif depuis plusieurs années dans le domaine de l’open data, et a mené plusieurs études sur ce sujet d’actualité. Aujourd’hui, il gère l’observatoire de l’open data concernant les transports collectifs, et est partie prenante du projet Edredon, qui porte sur l’ensemble des données publiques de trafic routier.

L’observatoire de l’open data du transport

La loi Macron de 2015 a imposé l’ouverture des données de transport, et l’observatoire, mis en place à la demande de la DGITM (1), répond à cet objectif.

Cet observatoire mis en ligne en septembre 2016 sur la plateforme web Passim, a pour but de regrouper les données concernant les transports collectifs, ainsi que les vélos et véhicules en libre-service, ayant été publiées par les autorités organisatrices de la mobilité.

Passim est un site web développé depuis une dizaine d’années par le Cerema, sur lequel étaient référencés les services de transports collectifs et de mobilité. L’open data y a été ensuite ajouté.

La plateforme Passim, sur laquelle ces données sont accessibles, est le premier site internet qui permet d’effectuer des recherches structurées portant sur le type de données, le mode de transport et le territoire. Il donne également accès à des statistiques concernant chaque mode de transport et chaque type de données. On voit ainsi qu’il existe plus de 60 services de transport collectif qui diffusent leurs horaires théoriques en Open Data. Ou encore que le vélo en libre-service est le mode le plus ouvert, avec plus de 80% des services qui fournissent la localisation et la disponibilité des stations en Open Data.

L’ensemble des données qui ont été publiées sont accessibles depuis le portail Passim. Cependant toutes les données locales de transport ne sont pas publiées, si bien qu’il manque encore les informations sur certains réseaux de transports collectifs.

Le Cerema référence les données en open data qui se trouvent déjà sur des plateformes locales ainsi que sur la plateforme nationale, afin que les professionnels du transport, les développeurs web et développeurs d’applications pour smartphones puissent y accéder à partir d’un site unique. A la mi-octobre, 250 fiches portant sur une centaine de services de mobilité se trouvaient ainsi en accès libre.
 

Le projet Edredon : un observatoire du trafic routier

Via un appel à projets innovants, le Cerema a été chargé de gérer une plateforme open data reprenant les données de trafic routier, à destination des collectivités, des directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), bureaux d’études et des gestionnaires d’infrastructures.

Ce projet comporte trois volets :

  • Définir de quelle manière on peut mettre les données de trafic en open data
  • Recenser les données existantes produites par les différents gestionnaires
  • Mettre en ligne les données propres récupérées auprès des Directions Interrégionales des Routes, mises en forme de manière à ce qu’elles soient lisibles.

Comme pour Passim, l’intérêt de cette plateforme est de centraliser en un même endroit l’ensemble des données trafic qui ont été publiées. Il est possible d’effectuer des recherches structurées, portant sur la localisation des relevés de trafic ainsi que sur le type de réseau routier concerné.

Le but est que ce site devienne une référence en matière de données de trafic, enrichi par les données envoyées par les exploitants d’infrastructures.

En savoir plus :

> Les travaux du Cerema en matière d’open data.
> Ouvrage à télécharger en ligne : L’open data en collectivité à la lumière des données de mobilité.
> Présentation : Open data et mobilité – Quelles stratégies pour les collectivités françaises ?
> Présentation : Ouverture des données de transport et de trafic
> Open data : ce que change la loi Macron

 

(1) Direction générale des Infrastructures, des transports et de la mer.

Le site web Passim