14 mars 2016
Quartier du pont de Tolbiac inondé par les eaux de la Seine - 03 juin 2016
© Daniel Coutelier - Terra
Le Cerema, le Ministère de la Sécurité Publique du Québec, l’Université Paris Est et l’Université de Montréal partenaires du projet de coopération COPARI* sur la vulnérabilité face aux risques d’inondation

Ce projet labellisé par le Ministère des Affaires Étrangères réunit pour 2 années le Cerema (Direction territoriale Méditerranée), l’Université Paris Est, le Ministère de la Sécurité Publique du Québec et l’Université de Montréal.

En 2015, une première visite des partenaires québécois s’est déroulée du 14 au 18 septembre 2015 à Aix en Provence, dans le Var puis en région parisienne et la visite des partenaires français au Québec s’est tenue du 16 au 20 novembre à Québec et Saint Reymond.

Ces missions sont l’occasion pour les partenaires du projet de partager leurs expériences sur les risques d’inondation, de rencontrer des acteurs locaux et des experts nationaux français et québécois de la thématique pour construire un socle commun d’évaluation de la vulnérabilité aux inondations.

 

Télécharger :
Compte-rendu de la mission en France du 14 au 18 septembre 2015 (format pdf - 1.1 Mo - 10/11/2015)
Compte rendu de la mission au Québec du 16 au 20 novembre 2015 (format pdf - 549.3 ko - 14/03/2016)
Poster scientifique présenté aux Assises Nationales des Risques Naturels (format pdf - 2.5 Mo - 14/03/2016)

 

Contacts Cerema/Direction territoriale Méditerranée : Anne Chanal, Christophe Moulin

 

* COPARI / COPARI-EVI = COopération franco-québécoise Pour l’Appréciation du Risque d’Inondation et de son atténuation - Projet conjoint pour Evaluer la Vulnérabilité aux Inondations)

 

Pour en savoir plus :

 

Quel est l’objectif global de ce projet ?
Ce projet porte sur l’appréciation du risque d’inondation et de son atténuation et en particulier de la vulnérabilité urbaine dans le contexte des changements climatiques. Une grande partie de la France et du Québec est concernée par les inondations et leurs conséquences.
Le projet apportera des méthodes de calculs et d’analyse pour évaluer et réduire la vulnérabilité des territoires en fournissant un outil d’aide à la décision aux acteurs du territoire pour mesurer la vulnérabilité des différents enjeux du territoire.

Que prévoit ce projet en dehors des visites de terrain ?
Il prévoit également de la production.
La première année (2015) a été dédiée à la mise en place de mécanismes de partage d’expérience concernant l’analyse de la vulnérabilité, la création de la méthode et le développement de matériel à intégrer dans les programmes de formation. Il s’agit également de recueillir les données nécessaires.
La deuxième année (2016) a été dédiée à la mise en application d’une méthode qui permet de cerner les caractéristiques tangibles et intangibles de la vulnérabilité.

Un document a t-il été produit à l’issue des deux ans ?
Oui, il y a des rapports annuels et un rapport final
Résultats concrets attendus :

  • Méthode de calcul d’indice de vulnérabilité adaptée aux bases de données de chaque pays, cohérente entre les 2 partenaires. Les résultats du projet seront utilisés par le Ministère de la Sécurité publique du Québec pour implémenter et opérationnaliser l’évaluation de la vulnérabilité aux inondations (Portail GéoRisc du MSP). Cette information sera rendue disponible aux différents paliers de gouvernement (ministère, MRC, municipalités) pour leur gestion respective des risques reliés aux inondations. Des retombées similaires seront faites par les pouvoirs publics en France.
  • L’indice de vulnérabilité développé permettra aux pouvoirs publics d’identifier les territoires ayant des facteurs de risques reliés à des fortes vulnérabilités et ainsi de pourvoir définir en connaissance de cause des moyens d’action pour y remédier.